jeudi, décembre 7, 2023

Les Afghans quittent le Pakistan face aux craintes d’expulsion


Des milliers d’Afghans au Pakistan risquent d’être arrêtés à l’expiration du délai de départ, ce qui incite nombre d’entre eux à partir.

Le Pakistan avait donné aux Afghans sans papiers jusqu’au 1er novembre pour partir. De nombreux Afghans ont fait la queue à Torkham, un poste frontière, pour sortir.

En une journée, 29 000 migrants ont franchi différents postes de contrôle frontaliers.

A partir du 1er novembre, Pakistan a commencé à arrêter et à expulser des personnes sans papiers. Mais ils encouragent également les retours volontaires.

Depuis l’annonce de ce plan en octobre, plus de 140 000 personnes sont events. Bien que la règle s’applique à tous les migrants sans papiers, les Afghans constituent la majorité d’entre eux.

Selon les médias, 49 centres ont été ouverts pour traiter et renvoyer Afghans. Une jeune fille afghane envisage de rester au Pakistan, craignant que ses études en Afghanistan ne soient interrompues.

Elle a dit que sa famille ne partirait pas, même si son père était arrêté.

Les Afghans quittent le Pakistan au milieu des craintes d'expulsion.  (Reproduction de photos sur Internet)
Les Afghans quittent le Pakistan au milieu des craintes d’expulsion. (Copy de photographs sur Web)

Urgence à la frontière

Historiquement, de nombreux Afghans ont fui vers le Pakistan en raison de la violence. Environ 600 000 personnes sont arrivées après la montée des talibans en août 2021.

Le Pakistan affirme que ces expulsions protègent sa sécurité. Ils soulignent la multiplication des attaques de militants afghans.

Samiullah Samoon, un responsable de l’immigration à Torkham, a qualifié la state of affairs d’urgente. Benafsha, en attendant de retourner à Kunduz, a exprimé ses inquiétudes.

Elle a déclaré qu’elle n’avait ni terre ni travail à Kunduz, même si elle vivait au Pakistan depuis des années.

Des organisations comme Human Rights Watch expriment leurs inquiétudes concernant les Afghans expulsés. L’ONU affirme qu’ils pourraient être confrontés à des risks en Afghanistan.

Les États-Unis ont demandé au Pakistan de protéger les Afghans demandeurs d’asile. Le porte-parole américain, Matthew Miller, a mis l’accent sur l’aide aux Afghans.

La partie afghane a du mal à gérer le retour des Afghans, ce qui suscite de la frustration. De nombreux jours d’attente pour s’inscrire, faute de produits de base comme un abri et de la nourriture.

Gulana, une femme d’une soixantaine d’années, a parlé de ses deux jours d’attente à Torkham. Elle a fui le Pakistan après l’arrestation de son fils et se despatched désormais perdue.

Des rapports suggèrent que certains Afghans sont victimes d’un traitement injuste au Pakistan. À Karachi, certains signalent des arrestations et des allégations d’extorsion policière. Cela inclut ceux qui ont un statut légal.

Arrière-plan

La migration afghane vers le Pakistan n’est pas nouvelle ; cela a commencé il y a des décennies. Les guerres, principalement avec les Soviétiques, puis les conflits civils ultérieurs, ont contraint de nombreuses personnes à fuir.

Le Pakistan, partageant une longue frontière avec l’Afghanistan, est naturellement devenu un refuge. Le lien entre ces nations va au-delà de la easy géographie ; les liens culturels et ethniques sont profonds.

Les communautés pachtounes sont situées des deux côtés de la frontière. Cependant, des tensions périodiques surgissent, souvent liées à la politique ou à la sécurité.

Cette politique d’expulsion reflète l’évolution de la dynamique dans la région. La state of affairs souligne la nécessité d’une coopération internationale face aux crises de réfugiés.

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