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FranceFrance Jérôme Robbins: Ballet de l’Opéra de Paris, Orchestre de l’Opéra Nationwide de Paris / Maria Seletskaja (route). Palais Garnier, Paris, 25.10.2023. (JO’D)

Celui de Jérôme Robbins Le live performance: Vessela Pelovska (piano), Hannah O’Neill et Pauline Verdusen © Julien Benhamou/OnP

Concerto pour piano en sol
Chorégraphie – Jérôme Robbins
Musique – Maurice Ravel
Conception des décors et des costumes – Erté
Conception lumière – Jennifer Tipton
Piano – Frank Braley

Danseurs – Léonore Baulac, Germain Louvet, Inès Mcintosh, Clara Mousseigne, Aubane Philbert, Bianca Scudamore, Célia Drouy, Hortense Pajtler. Antonio Conforti, Thomas Docquir, Mathieu Contat, Léo de Busserolles, Nicola Di Vico, Keita Bellali

La nuit
Chorégraphie – Jérôme Robbins
Musique – Frédéric Chopin
Conception des décors et des costumes – Anthony Dowell
Conception lumière – Jennifer Tipton
Piano – Ryoko Hisayama

Danseurs – Myriam Ould-Braham, Paul Marque ; Valentine Colasante, Marc Moreau ; Dorothée Gilbert, Hugo Marchand

Le live performance
Chorégraphie – Jérôme Robbins
Musique – Frédéric Chopin
Conception des décors et des costumes – Irene Sharaff
Conception lumière – Jennifer Tipton
Piano – Vessela Pelovska

Danseurs – Cyril Mitilian, Inès Mcintosh, Bianca Scudamore, Hannah O’Neill, Pauline Verdusen, Laurène Lévy, Audric Bezard, Antione Kirscher, Jean-Baptiste Chavigner, Léo de Busserolles

Myriam Ould-Braham et Paul Marque ; Valentine Colasante et Marc Moreau ; Dorothée Gilbert et Hugo Marchand : six étoiles du Ballet de l’Opéra de Paris, alignés devant la scène du Palais Garnier. Les applaudissements qu’ils sont là pour recevoir, pour la efficiency de Jerome Robbins La nuit (1970), semble exprimer une pensée distinctive et collective. « Musique, éclairage, costumes, danseurs, chorégraphie : ensemble, ils ne pourront jamais être meilleurs que ça ! »

La musique de Chopin, des nocturnes joués de manière envoûtante par Ryoko Hisayama sur un piano au bord de la scène. L’éclairage, de Jennifer Tipton, qui illumine les émotions autant que l’espace physique. Costumes d’Anthony Dowell dans des tissus riches et des couleurs éloquentes. Des danseurs qui sont, pour un danseur, tout ce que dit le mot étoile suggère. Chorégraphie expressive (Jerome Robbins a fait ses débuts comme acteur) subject du ballet néoclassique et de la comédie musicale de Broadway, avec un accent particulier sur les bras et les mains et ce que les gens en font.

Dans les notes de programme de ce triple travail d’un chorégraphe qui a longtemps été associé au Ballet de l’Opéra de Paris, l’écrivaine de danse Deborah Jowitt expose la conviction de Robbins selon laquelle ce qui est montré sur scène doit être basé sur le réel et sur le comportement humain. Ses ballets sont construits autour d’une idée dramatique.

Le drame des trois {couples} de La nuit est dans les différentes tensions de leurs relations. La tristesse mélancolique manifestée par Myriam Ould-Braham et Paul Marque. Une formalité qui maintient Valentine Colasante et Marc Moreau à distance affective. Le va-et-vient tumultueux de la relation entre Dorothée Gilbert et Hugo Marchand. Cela culmine lorsqu’elle s’agenouille devant lui pour poser une foremost d’abord sur sa poitrine, puis sur sa taille, puis sur ses genoux, puis sur ses pieds, avant de s’incliner complètement au sol avec les bras et les mains, paumes vers le haut, tendues vers lui. .

Celui de Jérôme Robbins La nuit: Valentine Colasante et Marc Moreau © Julien Benhamou/OnP

L’affiche triple s’ouvre sur le tout à fait plus ensoleillé, Concerto pour piano en sol (1975) alias En Sol (picture en vedette ci-dessus © Svetlana-Loboff). La musique est de Ravel ; le piano, joué par Frank Braley, reste dans la fosse d’orchestre au sein de l’Orchestre de l’Opéra Nationwide de Paris dirigé par Maria Seletskaja. Les costumes, signés Erté, évoquent les tenues de plage méditerranéennes des années 1920. Malgré la musique étincelante, la lumière du soleil et le décor de plage, il y a toujours un va-et-vient dans l’attraction entre Léonore Baulac (dont l’angle douce semblait presque hésitante le soir de cette deuxième représentation) et le confiant et athlétique Germain Louvet.

Dans l’œuvre finale, la bande dessinée noire Le live performance (1956), le drame prime sur la danse. La pianiste sur scène, Vessela Pelovska, joue Chopin, mais joue également un rôle vital dans le level culminant de l’motion sur scène. Les costumes inspirés d’Irene Sharaff (bodys et justaucorps bleu pâle, auxquels sont ajoutés ou retirés des accessoires de personnages) transforment les danseurs en personnages de dessins animés pour une série de croquis de dessins animés.

Hannah O’Neill, dans le rôle de la danseuse au chapeau rose à larges bords, affiche la veine comique nécessaire. Audric Bezard est le mari mâcheur de cigares qui tente de tuer sa femme trop habillée (Laurène Lévy en diamants et perles) pour être avec La Danseuse. Ou peut-être avec le soldat dans les bras duquel, alors qu’il est soulevé au cours d’une mazurka entraînante, sa femme le retrouve à un second donné. Automobile il y a que ambiguïté dans l’œuvre de Jerome Robbins.

Six danseuses (dont une avec des lunettes) exécutent sans faute une valse erronée en tant que membres malheureux d’un corps de ballet. Mais l’esquisse la plus intrigante, la plus poignante et la moins cruelle, impliquant tous les danseurs, est celle du Prélude en mi mineur opus 28 n° 4 de Chopin. Sa synthèse de musique et de mouvement fait écho à celle de Balanchine. Sa base n’est ni plus ni moins que ce que les gens font avec leurs parapluies : remark ils les ouvrent ; remark ils les ferment ; remark ils les partagent ; remark ils tendent un bras, la paume de la foremost vers le haut, pour voir s’il a commencé ou arrêté de pleuvoir.

John O’Dwyer

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